Qui n’a jamais aromatisé ses plats avec des herbes aromatiques pour les rendre plus savoureux et encore plus parfumés ? Pour cela, plusieurs choix nous sont offerts, parmi les choix disponibles, on trouve le persil au thym, les feuilles de laurier, la sauge et bien d’autres. Mais parmi les plantes aromatiques les plus particulièrement populaires, on trouve, surtout associé au poulet avec des pommes de terre, le romarin. Découvrez dans cet article le moyen le plus efficace pour le multiplier autant que vous le voudrez et sans dépenser un rond !
Les caractéristiques du romarin
Du nom scientifique « sauge rosmarinus schield », le romarin pousse spontanément dans l’air méditerranéen le long des zones Tyrrhénienne et Ionienne et se trouve très largement dans toute la péninsule, en particulier des côtes Adriatique au Molise et dans les parties limitrophes de Garda. La plante elle-même est toujours verte et peut atteindre une hauteur d’environ 50 à 300 cm avec des feuilles longues et persistantes de 2 à 3 cm qui dégagent un parfum particulier et caractéristique. Son entretien nécessite qu’il soit exposé dans des zones ensoleillées et non dans des zones froides, car il ne résiste pas aux pluies et aux climats froids et hivernaux. De plus, si vous voulez cultiver le romarin sur le balcon de votre maison, il doit être cultivé avec un sol mélangé à du sable.
Multiplication du romarin, comment ça se passe ?
La multiplication de romarin peut en général se faire par bouturage. Cela consiste à couper un morceau de la plante mère et de la faire régénérée dans le sol ce qui va donner vie à une nouvelle pousse d’un nouveau spécimen végétal.
Voici comment multiplier le romarin
C’est grâce à la méthode ci-dessus que l’on peut se procurer plus de plants de romarin qui permettra de les multiplier à l’infini sans acheter un nouveau plant chez le revendeur. Les plantes nées par bouturage mûrissent plus vite que la plante mère née d’une graine, car les graines du romarin ont un temps de germination assez long. Une plante de romarin obtenue par bouturage poussera et aura déjà, après quelques mois seulement à partir du moment où les boutures sont cultivées en pots, la taille utile pour être utilisée. La plante clone sera identique à la plante mère et aura la même saveur et les mêmes caractéristiques avec la même force de résistance et le parfum. De plus, enlever un morceau à la plante principale ne l’endommagera pas. Vous pourrez ainsi remplir votre balcon ou le rebord de votre fenêtre avec autant de plantes clones que vous le souhaitez.
La technique du bouturage
Pour faire le bouturage de manière plus optimale, il est toujours préférable de couper les tiges jeunes, vertes et fraîches qui se trouvent généralement à la base de la plante. Évitez, les tiges plus brunes et ligneuses qui pourraient être insidieuses à la fois pour la coupe et pour la croissance. Suivez ces 3 étapes :
Étape 1 : la coupe
Pour détacher les brindilles, utilisez des ciseaux pointus. La tige choisie doit mesurer au moins 10 cm. Il est toujours préférable d’en couper plus d’un si celui choisi n’est pas très vert ou ne prend pas racine. Une fois la brindille retirée, retirez les aiguilles de romarin du fond puis placez-la dans de l’eau chaude dans un endroit chaud, éventuellement sans lumière directe du soleil. Ensuite, n’oubliez pas que l’eau transporte de l’oxygène et doit être changée tous les deux jours pour ne pas détériorer les boutures qui donneront vie aux nouveaux plants de romarin.
Étape 2 : le rempotage
Après environ 4 à 8 semaines, si vos boutures ont survécu, vous verrez des racines sur chaque tige. Dans ce cas, transplantez-les enfin dans un pot plus grand avec un sol sableux. Pour cela, faites un trou dans le sol pour insérer la bouture. À ce stade les jeunes pousses doivent être exposées à la lumière directe pendant au moins 6 à 8 heures par jour.
Étape 3 : vers de nouvelles pousses
Une fois qu’elle a poussé et atteint la taille d’environ 15 centimètres, la plante peut être utilisée et il sera éventuellement possible de lui couper ces nouvelles boutures en vue de générer d’autres sans toutefois prélever 1/3 de la plante, puisqu’elle pousse lentement.