Une infirmière adopte le bébé dont elle s’est occupé pendant des mois aux soins intensifs

Lara Jean
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Une infirmière adopte le bébé dont elle s’est occupé pendant des mois aux soins intensifs

Une infirmière adopte le bébé dont elle s’est occupé pendant des mois aux soins intensifs:

C’est une croyance commune que les infirmières sont des anges descendus sur Terre pour s’occuper de nous lorsque la santé nous fait défaut ; Angela Farnan en est la preuve vivante. En effet, certaines histoires sont tellement touchantes que leur partage s’en imposerait presque. L’émission de télévision américaineGood Morning America va à la rencontre de cette infirmière incroyable et nous raconte son histoire merveilleuse et émouvante…

L’adoption d’un bébé est une expérience unique quels que soient les défis qu’elle peut engendrer. En effet, devenir mère est un bonheur sans pareil qui ne repose que sur l’addition d’un petit être humain pour opérer une transformation complète dans la vie d’une famille. Pour une majorité de parents, accueillir un enfant est le début d’une vie nouvelle. L’histoire d’Angela Farnan nous le confirme.

Un ange descendu du ciel
Infirmière au sein du OSF Children’s Hospital en Illinois, Angela Farnan est loin de se douter qu’à travers son travail, elle sera amenée à transformer sa vie pour toujours.

Tout commence lorsqu’elle rencontre Blaze au sein de l’unité de soins intensifs pédiatriques. Âgé de 3 jours à peine, le petit garçon subit une première opération chirurgicale car il souffre d’une malformation cardiaque congénitale connue sous le nom de syndrome d’hypoplasie du cœur gauche.

Loin de sa famille qui ne possédait malheureusement pas les ressources financières nécessaires pour se permettre les frais des soins et des allers-retours incessants à l’hôpital, ce bébé aura néanmoins la chance de se faire soigner par Angela pendant toutes ses procédures et surtout, de recevoir un amour exceptionnel.

Cette femme aimante et bienveillante s’occupera de Blaze comme son propre fils et obtiendra même sa tutelle à court terme avec l’accord de ses parents. Quelques mois plus tard, le petit garçon subira une seconde intervention médicale, suite à laquelle sa mère biologique demandera en larmes à Angela de l’adopter. L’infirmière se confie sur ce moment très émouvant à Good Morning America : « C’était un moment rempli d’émotion puisque mon mari et moi étions tombés complètement amoureux de lui et nous savions qu’il était presque temps de le confier à ses parents biologiques.

Sa mère pleurait et ne voulait pas être considérée comme une mauvaise maman. Je lui ai dit qu’elle avait pris la meilleure décision en tant que mère et qu’il n’y avait aucun doute qu’elle aimait son fils ».
Aujourd’hui, Angela et Rick sont les heureux parents du petit Blaze et ne tarissent plus de louanges à l’égard de celui qui changé leur vie pour le meilleur.

Syndrome d’hypoplasie du cœur gauche
Maladie mortelle et complexe à soigner, le syndrome de l’hypoplasie du cœur gauche (SHCG) touche 1 à 2 enfants sur 6250 en France, selon le portail des maladies rares et des médicaments orphelins de l’Inserm. Dans une interview accordée à nos confrères de Paris Match, le Pr Jürgen Hörer se penche sur cette malformation cardiaque et nous éclaire un peu plus sur le sujet. En effet, le taux de survie à l’hypoplasie du cœur étant encore trop bas, ce syndrome attire l’intérêt de nombreux professionnels de la santé. Alors qu’est-ce que le SHCG ?

Selon le Pr Hörer, cette malformation se caractérise par le développement incomplet du ventricule gauche du cœur et de l’aorte, et entraînerait le décès suivant la naissance dans près de 95% des cas. Bien que les chiffres se soient améliorés ces dernières années et que certaines études démontreraient un quasi-dédoublement des chances de survie, les procédures requises pour soigner le SHCG présenteraient un frein encore trop important pour de nombreuses familles. Comme l’expliquent les docteurs Bonnefoy, Beyler et Lupoglazoff de l’unité de cardiologie pédiatrique de l’hôpital Robert-Debré àParis : « Les chirurgies proposées sont palliatives, complexes et encore actuellement grevées d’une morbimortalité importante ».

Les chiffres le prouvent. Selon Pr Hörer, près de 66% des parents auraient recours à l’interruption de la grossesse lorsque le diagnostic est prononcé assez tôt. Par ailleurs, les interventions médicales présentent de nombreuses contraintes éthiques, économiques et sociales. En effet, Pediatrics Child Health publie un article scientifique expliquant les limitations d’une telle condition, confirmées par une seconde recherche qui associe un taux de survie plus élevé à des facteurs tels que les ressources financières des parents.

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Rédactrice Web à plein temps, Passionné d'écriture, j'ai toujours souhaité travailler dans ce secteur d'activité. Mon expérience diversifiée me permet d'assurer une bonne rédaction de différents contenus sur de nombreux sujets.
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