Plusieurs produits de première nécessité sont actuellement en rupture de stock surtout de la nourriture. La moutarde, le vinaigre, l’huile et même les biscuits font partie de ces produits qu’on ne voit plus dans les magasins.
Ce manque pose problème aux clients ainsi qu’aux vendeurs, car ils auraient pu gagner 2,7 milliards depuis le début de l’année s’il n’y avait pas eu cette pénurie.
Actuellement, il est difficile d’avoir ou de trouver une boite de moutarde dans les magasins ou grandes surfaces. Les produits proposés dans les supermarchés ne sont pas suffisants pour les consommateurs. Les enseignes n’arrivent même plus à remplir leur stock.
Les produits comme l’huile de cuisson, l’allume-feu ou les vinaigres sont ceux qui manquent le plus dans les magasins d’après le panéliste IQ.
La moutarde est celle qui manque le plus depuis le mois de Mars car il n’y a que 21 % de produit disponible, ensuite vient la vinaigrette à 14 % et après les produits pour le feu (12 %). Puis il y a l’huile qui est à 6 % et enfin les volailles à 5 %.
Il y a plusieurs explications pour comprendre cette pénurie de produits de nécessité.
Le changement climatique qui affecte l’agriculture, la guerre entre l’Ukraine et la Russie et même les maladies qui affectent les animaux élevés, plus précisément les volailles.
La guerre en Ukraine.
Une semaine après la guerre en Ukraine, les consommateurs se sont précipités d’acheter beaucoup de produits de première nécessité, selon Myriam Qadi. « La hausse de prix dans les magasins était tout de suite remarquable.
Les gens ne savaient pas ce que la guerre allait provoquer. Les moutardes étaient déjà en manque avant la guerre, car ce produit devient de plus en plus rare. 30 % des magasins n’en avaient plus en mois de juillet. » Explique-t-elle.
Ce manque s’explique aussi par le faible rendement de graine de moutarde en Canada. Ce pays présente 80 % des importations des produits pour fabriquer la moutarde.
« Les distributeurs subissent les impacts de cette pénurie. Le manque à gagner atteint 2,7 milliards d’euros depuis le début de l’année. » déclare Nielsen IQ.
Qu’en est-il des produits laitiers ?
Quelques produits laitiers pourront aussi manquer selon un article publié le 2 septembre. L’association professionnelle de produit laitier affirme cela. Ce manque pourrait entrainer une extension excessive du prix de ces produits.
Le président de Syndifrais, Patrick Falconnier affirme : « l’arbitrage est nécessaire, voire obligatoire, car certains produits sont maintenant en marge négative. Nous avons toujours essayé de ne pas trop élever les marges même si cela ne nous aide pas de surmonter la hausse de prix qui nous affecte, les semaines qui viennent seront très importantes pour nous. »
Les autres produits comme les biscuits de marque Mikado, petit écolier ou encore Granola viennent aussi à manquer. Ce manque peut s’expliquer par une alerte dans une usine belge où on a retrouvé des bactéries dangereuses. Heureusement il n’y a pas eu de produit contaminé dans la chaine alimentaire selon l’agence belge responsable de la sécurité alimentaire.